Dimanche 8 Mai, 10h36 - Acte 19 - l'offrende.
Nous laissons le tintamarre de la rue de la Victoire derrière nous. Dans le rétroviseur, mon oeil est attiré par une ombre, c'est un homme, grand, visage au faciès étrange qui regarde la scène d'un regard amusé. Un repassant les images du carnage, je ne peux qu'être écœuré d'un tels comportement. Cet individus, au parapluie sous le bras, fait penser à un oiseau de mauvaise augure, un corbeau. Bien que là, le nom de vautour lui irai à merveille. Oui, un vautour, heureux du repas festif qui l'attend. Car ces charognards se délectent de la mort,
La circulation est dense, les attentes aux feux sont interminables. Un concert de Klaxons est fréquent à cette heure, avec les bonnes insultes qui vont avec et il n'est pas rare de voir quelqu'un sortir la tête par la vitre de son véhicule pour en prodiguer une. Ici, c'est un camion et son livreur qui prend son temps pour décharger des fûts de bière en aluminium. Là, c'est une Renault 4L qui attends en double file, qu'une place de stationnement se libère. Edouart est redescendu par la rue de la Chaussée d'Antin, puis les grands axes avec le boulevard Haussmann, passe le parc louis XVI et à la place Saint Augustin, il prend à gauche de l'église, le boulevard malheserbes. Le quartier dit de la petite Pologne est toujours très actif et le passage de cette place est fort embouteillée. Mais le choix d'Edouard reste judicieux, car ces artères sont relativement fluides et nous permet de rejoindre le "périf" rapidement.
Nous nous garons devant le café du Trianon, il est 11h25.
- Question discrétion, tu repasseras. Tu aurais pu te garer sur la terrasse, tant que tu y étais en klaxonnant. Jean fait sa mine des beaux jours.
- Hé ! le réflexe, elle était trop belle cette place, pour une fois...
- Oaui ! bin s'il nous ont pas cadré à la synagogue, là, ils auront tout le temps de tirer notre portrait.
- Il y a quand même beaucoup de monde. je leur fait remarquer la terrasse bondée et l'activité qui règne à l'intérieur est digne d'une ruche.
- bin en attendant, il y avait aussi beaucoup de monde à l'église de Rabin Ben gourbi et ça les a pas empêché de jouer de la flûte allemande, les nazis.
- Parler moi fort, on va essayer de ne pas se faire remarquer. dit Sheila pour apaiser la discussion .
- Mais je parle pas fort, je m'explique ma p'tite dame. Monsieur le professeur aurait très bien pu faire son créneau à l'ombre de ces très beaux arbres. On a comme qui dirait du matériel d'antiquité plein le coffre, et avec l'âge, il aime pas les grosses chaleurs. Si vous voyez ce que je veux dire... je voudrai pas qu'il y ai l'extinction de la ligné DeCastel et Vigo.
Edouart, avec ses grandes enjambées pataudes, est déjà dans le café. Jean, souffle par son nez, preuve que la discussion l'a un tantinet échaudé. Il tire de sa poche un paquet de cigarettes souple de couleur bleu, en prélève une, et l'allume tout en bougonnant.
A l'entrée, la manchette des journaux attire mon attention: Gay Power le pilote américain des U-2, les avions espions, est détenu par les soviétiques. On était en pleine guerre froide.
J'avais emboîter le pas à Paul, mais alors qu'il se dirigeais vers le comptoir des paris, je me dirigeais vers le fond du bistrot. J'avais dans la tête d'accéder à une cours intérieure, et trouver le repère en sous sol des chleuhs. En effet, comme les hommes de Tchang avait perdu la piste des allemands du côté de Versailles, et que l'adresse sur la pochette d'allumettes de Maude était aussi Versailles. J'avais échafauder l'idée saugrenue, que leur repère se trouvait ici. L'arrière du café ne donnait que sur des toilettes malodorants, sombres et crasseux. Les comidités étaient d'un autre âge, et n'était, sans nul tout, pas la priorité du propriétaire.
A peine rentré, l'arrivé de Jean déclenchât une petite émeute.
-Hé c'est Jean Vigo, l'acteur !
- M'sieur Vigo, un autographe, s'il vous plait.
- Moi aussi, j'en veux un.
Bientot, ce fut l'attroupement autour de lui. Jean,habitué à cette exercice, s'installe tranquillement à une table et commence sa distribution de signatures et dédicaces.
Installé à une table, dans une banquette du coin, quatre hommes, blonds au yeux clairs, grands, même baraqués pour deux d'entre eux, discutent tranquillement. Ils ne semblent pas vraiment connaître Jean, ni même en avoir entendu parlé. Quelqu'un de suffisamment près aurait à l'écoute de leur conversation, tout de suite trouvé la nationalité.
- Wir werden zu spät kommen.
- Arr ya, scheisse dann volley vir mal !
Ils se lèvent, l'un finit de boire son café debout, attrape leur manteau et se dirigent vers la porte.
Edouard revient avec ses précieux billets de validation de jeux
- J'ai joué dans la seconde, une course attelée, Janine surnommé par les ricains the creaping's death, la mort qui rampe. Hé hé, cela me semblait d'actualité. Dit-il à Sheila.
Mais celle ci est ailleurs, elle détaille quatre hommes blonds qui se sont levés et quittent le bar. Elle est comme qui dirait, en admiration avec son sourire des plus nié.
Au bout de quelques instants, le son du téléviseur noir et blanc monte d'un cran. L'attroupement qui s'était formé autour de Jean, se déplace tels une nuée de moucherons devant le poste. C'est la retransmission de la deuxième à Longchamp. Une sonnette retenti et les parieurs s'agitent afin de distinguer au mieux l'écran parmi le mur de têtes gesticulantes. Des c, des encouragements du nom des différents participants viennent bientôt couvrir le bruit du téléviseur.
Nous sommes un peu à l'écart et complètement désintéressé de ce qui se passe, excepté Edouard.
- bon , que fait on les gars, parce que c'est pas tout ça, mais j'suis pas venu ici faire de la promotion.
- Je pensais trouver une cours à l'arrière mais rien. C'est peu être tout simplement un endroit pour un des contacts de Maude.
- Moi, maintenant que j'y pense, j'ai vu quatre beaux mecs sortir. On aurait bien dit des Allemands.
- Quand ça ? demande brusquement Jean
- He bien, heu... il y a bien dix minutes.
- Et c'est maintenant que tu nous le dit !
- Bin oui, toi tu faisais ton grand prince à faire ton malin, Edouard validait ses tickets et Jean était parti pisser.
- He bien bravo ma p'tite dame, ça c'est la classe.
- J'allais quand même pas les suivre toute seule. On arrive ici, et chacun la joue solo, c'est bien vous la bande de naze.
Nous avons quitté le bar vers 11h45, Edouard brusquement était ré rentré et il nous rejoins en courant quelques minutes plus tard au véhicule, avec une poignée de feuilles d'un annuaire.
- J'ai pensé tout d'un coup, qu'il devait faire l'entretien de leur véhicule. J'ai pris les pages des garagistes. Alors un concessionnaire BMW sur Versailles. Ah oui, voilà, il n'y en a qu'un, avenue Charles de Gaulle.
La concession fait office de station service, deux pompes protégées par un toit plat, un grand bâtiment d'exposition de véhicules, juxtaposé avec un hangar tôlée et ses grandes portes coulissantes. Une des porte est ouverte. Une voiture est positionnée sur un pont hydraulique où s'affaire un ouvrier. Elle est en phase de réparation.
- Bonjour monsieur, pourriez vous nous renseigner s'il vous plait. lui demandais-je de ma voix la plus courtoise.
- Oui, c'est pourquoi ? nous réponds-t-il tout en continuant. les bras tendu, affairé sous le véhicule au niveau de la ligne d'échappement.
- Et bien nous recherchons un ami sur Versailles, et il est en possession d'une Baroque Angel BMW.
- Hum! cela ne me dis rien, c'est un modele peu courant, c'est une limousine. Pour ma part, je n'ai pas eu l'occasion d'en voir sur ce pont. Allez plutôt au garage Mazerati, il est spécialisé dans tout les modèles de luxes, il se trouve pas loin d'ici, avenue du docteur Scheiwzer.
Nous prenons congé et filons vers l'adresse indiquée. Le garage se trouve bien dans l'avenue, un bâtiment vitré avec des voitures d'exportations, des marques prestigieuses et de luxes. Une enseigne imposante de néons multicolores avec les lettres Mazerati surplombe le parking avec l'ajout en peinture "import-export toutes marques".
Il est midi passé de quinze minutes. Une pancarte sur la porte vitrée indique " fermé".
Nous logeons le bâtiment et découvrons une allée derrière une grille entrouverte. Au loin, un hangar d'où provient le bruit d'un palan à chaînes manoeuvré par un ouvrier en bleu de travail.
Nous nous engageons et Paul interpelle l'homme.
- Salut mon gars, on ne vous dérange pas ?
- Attendez nous lance-t-il alors qu'il ne quitte pas des yeux le moteur de l'Alpha Roméo qu'il est en train d'extraire. Après avoir redescendu le bloc sur un support tubulure, il prends un chiffon et tandis qu'il nettoie ses mains graisseuses, il nous regarde tour à tour. Son regard, revient plein de stupéfaction sur Jean.
- C'est marrant ça, on vous a jamais dit que vous ressembliez à un acteur. Ah c'est comment déjà? Vigo, oui, Jean Vigo!
- Normal, mon gars, Je suis Jean Vigo, le vrai, l'unique. dit-t-il en bombant son torse et un sourire ravageur.
- Quand j'vais raconter ça à Gaston, il va pas me croire.
- Nous recherchons un ami perdu, il aurait une BMW baroque Angel.
- C'est peu courant comme caisse. Attendez, oui, je crois qu'on a changer des pneus il y a de cela deux mois.
- Et vous ne savez pas où on peut le retrouver par hasard ?
- Mmm ca j'en sais rien, faudrait demander au bureau. Mais là, ils sont parti casser la croute, Il faudrait repasser à 14 h.
Nous décidons d'attendre l'ouverture en quadrillant les rues de Versailles en partant du café PMU le Trianon. A 13h50 nos recherches ont été infructueuse. Débité et découragé, nous reprenons le chemin de la concession pour l'ouverture des bureaux.
La pancarte de la porte est maintenant tourné sur "ouvert" en lettres vertes. La clochette disposée sur la porte annonce notre entrée. Une jeune secrétaire, cheveux roux flamboyant, petit nez moucheté de tâches de rousseur qui soutien une paire de lunettes cerclée où de grands yeux verts trognons se détachaient.
- Monsieur Vigo, vous ici. Je suis une de vos ferventes admiratrices depuis vos début. Son regard c'était illuminé, et un sourire éclatant de blancheur était apparu. Elle le mangeait du regard.
Jean sorti des photos sur papier glacé, un feutre noir et en appui sur le bureau en train d'effectuer la dédicace, il demanda:
- Votre petit nom, c'est?
- ... euh ... Mathilde... Son visage était devenu rouge pivoine
Jean crayonnais dans un coin de la photo : Très affectueusement à Mathilde. Jean Vigo.
Il reprit: - Voyez vous j'ai croisé la voiture d'un producteur et il est paraît-t-il venu changer ses pneus, il y a deux mois, une BMW, une baroque Angel.
- Oui, oui, je me rappel bien. Attendez je regarde, cela doit se trouver là... oui, c'est ça, la facture indique : "chateau de Versailles"
Nous voilà bien avancé, comme ci...n'importe quoi.
- Bon ! rendons nous rue des Acacias, depuis le temps que je vous le dis. Mais vous ne m'écoutez jamais.
- Vous m'écoutez jamais, nia nia nia, nia nia nia . On pensait pas y aller avant la nuit.
- C'est parce que je suis une femme. Vous n'êtes qu'une bande de machos.
- Nia nia nia, nia nia nia, mais oui. Jean est déjà en rage d'avoir perdu autant de temps. Là, ça chauffe, il allume une Gitanes.
L'ambiance dans la voiture est mortel. Les 25 minutes sont longues et nous arrivons dans un quartier résidentielle à 14h40.
La maison de mon père, dans la rue des Acacias, est vraiment différentes des grosses maisons bourgeoise. C'est une bâtisse rectangulaire, de l'architecte Lecorbusier. On aperçoit trois BMW de couleur sombre, des hommes et des chiens semblent monter la garde.
- Haaa ! Je vous l'avais bien dit. Lance Sheila d'un air triomphant.
Tandis que nous scrutons les allées et venues, ils nous apparaît clairement que ces professionnels sont organisés. La maison ressemble bien à un bunker fortifié. La tâche ne va pas être facile.
- Bon ! on défonce la porte avec le véhicule, tout en les arrosant abondamment d'une bonne volée de plomb. Paul a son œil grand ouvert, il s'emporte.
- Mais t'es un grand malade, on pourrait peu être passer par le fond du jardin et les éviter. Sheila est plutôt pour une infiltration en douceur.
- Ah oui ! et les clébards, tu joues à la baballe avec ?
Alors que nous tergiversons en dialogue stérile, Le portail s'ouvre, et Une BMW sort, puis deux ... et trois. Les trois grosses Allemandes viennent de partir.
- J'ai vu Maude, dans la deuxième voiture, viiiite. Sheila tape frénétiquement sur le dossier de la banquette de devant.
Edouard, démarre en trombe, tandis qu'un bruit de culasses et de chargeur que l'on arme se fait entendre.
Les véhicules pistés tracent, et le professeur dans sont empressement finit par se rapprocher trop près du convoi.
- Ralenti ! non de non ! tu vas nous faire repérer.
Le conseil arrive trop tard, la voiture de queue freine brusquement afin de nous faire ralentir.
Notre véhicule ne décélère même pas, il vient percuter violemment l'arrière. Le bruit des pare-chocs qui se déforment, le coffre du véhicule qui part contre la lunette arrière et les milliers de petits morceaux de verre rouge orange blanc qui retombent en une myriade d'éclats. L'arrêt précipité et au combien brutal, nous projette littéralement vers l'avant, puis vers l'arrière. Durant quelques secondes.... le silence. et puis comme un seul homme nous bondissons hors de l'habitacle.
- A l'attaque, go go go ! Paul a un regard de dément.
Jean à droite, Paul derrière, moi à gauche et nous pulvérisons le véhicule d'un chargeur complet. Les tôles se déformes sous les trous, les vitres latérales et le pare-brise volent en éclats, nos douilles bouillantes rebondissent sur l'asphalte. Les morceaux de garnitures se mêlent au sang, au verre , au morceau de cuir et de chair, alors que les quatres hommes à bord sont pris de convulsions rapides.
Les canons se sont tue, fumants. Nos oreilles meurtries sifflent mais un silence de mort se dégage de la carcasse criblée. Quelques petits morceaux de mousse retombent encore lentement tels des flocons de neige sur ce merdier.
- Vite démarre ! Sheila hurle à l'oreille du prof. Les deux véhicules noires ne sont plus visible. Il actionne le démarreur une première fois, rien. Nous montons à bord et la voiture tousse mais la combustion ne se produit pas. A la troisième tentative, le moteur vrombit sous le pied nerveux du conducteur. Il manoeuvré rapidement son volant pour dépasser la Voiture méconnaissable, des filets de sangs gouttent et s'écoulent du bas des portières.
Le moteur de la Mercedes-Benz montent dans les tours, elle roule bien au delà de la vitesse autorisée, double dans des conditions dangereuses les véhicules qui se sont glissés entre nous et nos fugitifs. Au détour d'un virage, nous les apercevons à l'arrêt devant un camion qui manoeuvre en marche arrière pour accéder à un immeuble en chantier. Nous préparons nos armes, éjectant les chargeurs et nous équipons de grenades de la seconde Guerre Mondiale. Même Sheila, s'équipe de ces drôles de projectiles. La voiture freine brusquement, glisse sur plusieurs mètres dans un nuage de gomme brûlée. Les portes s'ouvrent, nous sortons rapidement. Sheila dégoupille à ma grande surprise le presse purée en tournant la bague à la base du manche et le lance en direction du véhicule de tête. Paul de l'autre côté balance lui aussi l'explosif. Une double déflagration très proche retentis, les explosions de part et d'autre, fait disparaître la première voiture dans un tumulte de fumée et de projectile. La voiture prise entre deux, vole en éclat dans un bruit de tôles déformées et de vitres qui volent en éclats. Tandis qu'un nuage noir s'élève, Jean et moi nous nous précipitons sur le véhicule le plus prés. L'acteur s'est avancé au plus près de l'avant de façon à prendre les deux Nazis en enfilade. Moi, légèrement en retrait, de façon à n'avoir que le tortionnaire sur la banquette arrière dans mon viseur. Les pistolets mitrailleurs crépitent et crachent la mort. Les Allemands convulsent, hurlent de douleurs et s'affaissent dans un nuage de poudre.
Le silence est revenu pesant, les ouvriers, le camion se sont figés et regardent ébahie la scène. Jean ouvre la porte arrière droit, attrape le bras de Maude et l'extirpe. sans ménagement de la banquette. J'ouvre la porte de devant et fouille rapidement les corps meurtris et sanguinolent. Mon esprit est focalisé sur la haine que j'éprouve envers ces hommes qui ont certainement participé à la décapitation de Julien. La rage m'aide à ignorer l'ignominie et l'horreur de mes actes. Je leur fais les poches, regarde aussi dans la boîte à gants, et sans même savoir, je mets mon butin dans la poche de mon veston.
Nous nous précipitons dans la 200 S et celle ci bondit, monte sur le trottoir, contourne le camion toupie et fille. l'opérations a duré moins de 30 secondes. Nous n'avons toujours pas réaliser l'ampleur de nos actes. Nous, des personnes respectables qui avons en si peu de temps, sombré dans des actes de grand banditisme.
- Arr ! s'avez vu ? Ils ont dérouillé ces chleuhs. Putain on a été trop bon, les mecs... et toi aussi Sheila. Seul, Paul est encore dans le feu de l'action. tout les autres sont à coté, dans leur pensée, dans la scène effrayante qui vient de se dérouler.
Maude est vêtu d'une grande cape blanche. Son crâne, ainsi que ses sourcils sont rasés. Son corps tout entier semble avoir été couvert de symboles étranges. Elle ne réagit pas. Mon Dieu ! elle est complément ailleurs. Elle semble avoir été drogué.
Je fouille ma poche et regarde ce que j'ai récupéré sur les corps. Ticket de caisse froissé, pochette d'allumettes, petites monnaies françaises et allemandes, trois douilles de 9mm, carnet d'entrées avec parking pour le château de Versailles. Tiens, tiens ? voilà de nouveau cette piste que l'on pensait improbable: le château ...
Il est clair que nos amis, si un temps soit peu nous pouvons les appelés comme cela, amenaient Maude là-bas.
Tout devenait clair, Il fallait bien sur un sacrifice. Toute magie nécessite une offrande, la vision du corps sur le bureau de mon père, le coeur manquant, vient de resurgir. Maude était préparée pour la futur cérémonie. C'était elle, l'offrande.