Le lac Pour que tout cela finisse dans une clairière Quelques nénuphars et quelques roseaux Déchirent le brouillard qui s'allonge sur l'eau Et voient naître de l'Aurore les toutes premières lumières La surface calme réfléchit les peines Transforme les larmes en fades sourires Sur un pineau j'ai vu une telle sirène Que mon corps en sanglots ne pense plus qu'à mourir Lorsque le soleil est haut je plonge dans les fonds Tourmenté par le fait de n'avoir de reflet La descente est profonde et je fus effleuré Ne serait ce qu'une seconde par une queue de poisson Remarque alors avec horreur la fleur de sel Et que tu baignes dans une mer fermées de larmes Ainsi tes pleurs augmentent la crue à l'Archipel De cette belle qui saigne de ses charmes Mais non mon être garde l'espoir De ressentir encore l'effet De voir le soir et son aspect De voir l'essai dans ce miroir De Pouvoir vivre au jour d'après Sans de noirs, déboires jais