Carnet d'un Garçon banal
Je n'ai jamais su comprendre le sens du mot : Conte, je ne peut imaginer un monde si différent dans lequel je vis . Autant dire que, si un jour vous croisez une fée, dites le moi tout de suite ! Bref, aujourd'hui, le 23 juillet 2009, je doit partir en colonie de vacances, et je déteste ça ! Je revois encore mes parents entrain d'essayer de me convaincre, sous prétexte que ça ne fera que du bien ... Tu parle ! Aller camper dans la forêt avec des gens que tu ne connait même pas, en plein été, plein de moustiques .... Mais le destin m'y oblige, donc je me lance dans une sorte de mystérieuse aventure.
Chapitre Premier : le départ
<> Hurlait ma mère, et sans un mot, juste un aurevoir, une petite bise sur la joue, je sortais de ma maison . Toujours la même routine, faire le code du portail, le pousser, entendre le grincement si énervant à entendre, puis ensuite le refermer, et enfin, pouvoir partir à l'aventure . Pour arriver à la gare, il fallait que je passe devant la ruelle que je détestais le plus, là où il y avait toujours des jeunes qui veulent ta veste, ton tee-shirt, bref, de vrais racketteurs . En passant devant, je remarquais que ces idiots était bel et bien là, mais ils avaient l'air horrifié, ne voulant pas d'embêtements, je me pressais de passer cette ruelle . Enfin, je vis la petite gare qui ne ressemblait pas ... Ou plutôt plus à une gare . Selon mon père, cette gare servait depuis que les voies ferrées avaient été inventées, je me demandais comment les rails tenait le coup, bien qu'elles furent rénovées plusieurs fois, cela m'étonnais toujours . J'arrivais à la hauteur de la vieille entrée de la gare, puis, soudain il se mit a pleuvoir. En m'approchant de cette vaste gare, je vit une jeune fille qui attendait, assise sur un banc, l'air pensif. Je me souvint alors que mes parents m'avait parlé d'une jeune et jolie fille qui était censé faire partie de la soi-disante expédition.
<< Bonjour, je suis Maxence, c'est toi qui fais partie de la colonie de vacance ?
- Ah, bonjour Maxence, oui c'est bien moi . Je m'appelle Sophie . >> Elle avait les yeux marrons, de longs cheveux bruns sur lesquelles perlait des gouttes de pluie, avec sa petite veste, on aurait dis une ... Une fée ! Un petit rire nerveux résonnait au fond de moi .
<< Tu viens ? Elle me remit brusquement a la réalité. Il ne faut pas trainer, on va finir pas rater ce train !
- Oui tu as raison, allons-y .>> La pluie clapotait sur le toit de la gare, on entendait déjà le ronronnement du bruit que faisait les roues sur les rails. Puis une voix, sortant d'un haut-parleur nous indiqua que notre train allez s'arrêter .
<< Gare de Montreuil-Sur orne, deux minutes d'arrêt ! >> Le train arriva en crachant de la fumée de tous les côtés .
<< Enfin, le voila ! Dis-je a Sophie
- Oui, vient, on est dans le wagon 33 je crois .>> En montant dans le train, une odeur assez spéciale vint chatouiller mes narines, comme si quelqu'un voulait parfumer tout le train, cette odeur, assez agréable me rappela soudain quelque chose, je ne sais plus quoi mais ce n'était pas important.
<< On a qu'a s'asseoir ici, me dit Sophie
- Tu as certainement raison.>>
Chapitre 2 : Un étrange passager
Plusieurs fois, durant le trajet une femme chargée de plateaux nous proposé a chaque fois divers jus de fruit, biscuits etc ... Le train s'arrêta encore une fois à une gare, et soudain la porte de notre wagon s'ouvra, un vieillard petit, portant une veste marron, un jean délavé et un vieux chapeau. Il s'approcha de nous et nous demanda s'il pouvait s'asseoir.
<< Bonjour les enfants, je peut m'asseoir avec vous ?
- Oui bien sur allez-y ! Répondit Sophie
- Merci jeune fille, et vous jeune homme,cela ne vous dérange pas j'espère ?
- Pas le moins du monde monsieur .>> Le trajet durait depuis plus de trois heures je pensais qu'il fallait que je lance un sujet de discussion
<< Nous partons en colonie de vacance à Guardan-la Vallée, et vous ?
- A Guardan la Vallée tu dis, hum... Ce ne serait pas la colonie des Miroux Bleus dans laquelle vous allez ? Sinon je me rend également à Guardan la Vallée pour rendre visite à mes petits-enfants.
- Oui je crois que c'est cette colonie, mais sans vouloir être indiscrète, comment le savez-vous ? Dis Sophie
- Car mes petits-enfant font eux aussi partis de cette colonie de vacances. Ils se nomment Jack et Nicolas. C'est la première fois pour eux.
- Pour nous aussi. Nous essayeront de s'en faire des amis. Dis-je.>>
Puis, un grand silence s'installa, dehors, comme je regardais à travers la fenêtre du compartiment, une brume avait gagnée tout le paysage. Le vieil homme se mit à nous informer :
<<- Nous arrivons, les enfants.
Une voix crachante de femme nous annonça tout en grésillant :
- Guardan la Vallée ! 5 minutes d'arrêt.
- Et bien, les enfants, il est temps pour moi de vous dire au revoir, et surtout, bonne chance.
- Qu'entendez vous par "Bonne chance" ? >> Crai-je, mais, c'était trop tard, il étais parti.